
Sur le front intérieur en temps de guerre.
Pendant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, il y avait plus que des soldats impliqués. Même sans combattre à l’étranger, les gens trouveraient un moyen de consacrer leur temps à l’effort de guerre. Au Cap-Breton, les gens ont souvent aidé à extraire du charbon ou à travailler dans l’usine d’acier.
La région autour de Sydney était souvent considérée comme le cœur des opérations industrielles dans l’est du Canada, en raison de la proximité de l’Europe et de la capacité de produire les ressources nécessaires.
L’usine d’acier
En 1912, l’usine d’acier produisait près de 50% de l’acier au Canada et a survécu à la fabrication de coquillages pendant la Première Guerre mondiale. Entre les deux guerres mondiales, la demande d’acier a chuté, mais a augmenté encore pendant la Seconde Guerre mondiale 2. Pendant ce temps, Sydney Steel Plant a produit un tiers de l’acier et du fer utilisés par le Canada, y compris les coquilles et les grands canons célèbres. Cela a fait de Sydney un emplacement de grande valeur pour l’effort de guerre, et celui qui devrait être défendu.
Il convient également de noter que pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 3 000 femmes travaillaient dans l’usine d’acier de Sydney, constituant près de la moitié de la main-d’œuvre entre 1939-1945. C’était l’une des nombreuses façons dont les femmes du Canada ont participé à la guerre.
Les mines de charbon
Une autre force motrice au Cap-Breton était les mines de charbon, qui joueraient un rôle majeur dans l’effort de guerre. Au cours de la Première Guerre mondiale, les mines de charbon produiraient près de 6 millions de tonnes de charbon par an, soit environ 50% de l’ensemble du charbon produit dans le pays. Des quantités mineures ont été produites pendant la Seconde Guerre mondiale, mais elles ont encore fait une excellente contribution. Le charbon était le combustible de base qui alimentait les produits industriels du Canada dans les deux guerres, et le Cap-Breton en était une source majeure.
Les mines de charbon et la sidérurgie fourniraient également des emplois aux soldats qui revenaient de la guerre, malgré le travail dans les mines de charbon, ce qui leur permettrait de remettre leur vie à risque. En 1938, une rupture de câble dans la Mine de la Princesse à Sydney Mines, a entraîné la mort de 20 hommes alors que 31 avaient été blessés sérieusement, dont certains étaient des vétérans de la Première Guerre mondiale.
Ce n’est que l’une des nombreuses catastrophes qui s’est produite dans les mines de charbon du Cap-Breton entre 1873 et 1992. Ce projet de parc commémoratif assurera l’honneur de ces vies en plus de celles perdues pendant la guerre.